Un exemple de critère : la couleur de la fleur.
Ci-dessus, 4 variétés avec le même nombre de pétales présentent des génotypes différents.
Créée en 1894 par Jules Gravereaux, la Roseraie du Val-de-Marne gère plus de 3 100 variétés réparties sur 16 000 rosiers. La conservation de ce patrimoine soulève aujourd’hui différentes questions, dont celles de l’authentification des variétés, de l’identification des doublons et des faux-synonymes.
Les gestionnaires de la Roseraie souhaitent réaffirmer les objectifs d’efficience de conservation des accessions.
Dans la lignée de Jules Gravereaux, déjà soucieux de l’authentification et de la conservation des variétés, le Département du Val-de-Marne doit identifier le matériel végétal le plus représentatif et le plus précieux, afin d’assurer la préservation de ce patrimoine botanique unique.
=> L’enjeu est de définir une collection-noyau (ou core collection), c’est-à-dire une "sous-collection virtuelle" représentative de la diversité d’une collection de référence de ressources génétiques. Elle doit permettre de déterminer les variétés sur lesquelles porter prioritairement les interventions.
La définition de cette collection-noyau est basée sur une approche multi-critères, menée avec l’UMR GenHort d’Angers. Elle va s’articuler en deux phases :
=> La caractérisation moléculaire de cette collection, confortant la caractérisation phénotypique en cours de réalisation, assoiera le positionnement stratégique de la Roseraie du Val-de-Marne et de sa collection de référence au sein de l’ensemble des roseraies.
=> Cette stratégie constituera un outil d’expertise, de confirmation et de gestion de la Roseraie, potentiellement adaptable aux autres collections végétales spécialisées.
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Ce projet recherche des mécènes.
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